ROGER HASSENFORDER & ROLLMOPS  LES VEDETTES & ARTISTES DE SAUSHEIM ALSACE FRANCE 

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Roger Hassenforder, dit « Hassen le Magnifique », fait partie de la légende du Tour de France, qu'il a couru dans les années 1950. Il a porté le maillot jaune en 1953, et remporté huit étapes au total. Le Sausheimois présente un parcours de vie peu ordinaire SON  anniversaire LE 23 juillet.
Insaisissable ! Comme au temps de sa carrière de cycliste professionnel, Roger Hassenforder demeure cet homme en quête d'envolées. On ne gagne pas huit étapes du Tour de France, on ne porte pas ce maillot jaune tant convoité, qu'il a endossé en 1953, sans une classe naturelle, que sa silhouette dégage encore aujourd'hui, à 85 ans. « Hassen le Magnifique » a toujours montré du panache, quand bien même il n'a achevé qu'une seule de ses six participations au Tour de France, en 1956 (50e ). Devant sa télévision, à son domicile de Kaysersberg où il suivait les étapes du Tour 2015, le Sausheimois d'origine a apprécié de voir les Français Romain Bardet et Pierre Rolland réaliser un doublé à Saint-Jean-de-Maurienne, ce jeudi 23 juillet, jour de son anniversaire, grâce à leur prise de risques.

La comparaison entre les jeunes champions de 2015 et ce personnage qui s'est illustré dans les années 1950 s'arrête là. Car Roger Hassenforder a eu plusieurs vies. « J'ai grandi à Sausheim, dans le foyer familial, on était cinq enfants, j'étais l'aîné de trois sœurs et un frère ». En tête de ce petit peloton, le Haut-Rhinois se sentait déjà l'âme d'un leader. « Très souvent, je braconnais le lapin, c'était mon truc préféré. Je pêchais aussi dans l'Ill et le Quatelbach, avec des cannes faites à la main. La nuit, j'y allais avec un grand filet. Souvent les gens du village venaient demander : est-ce qu'il a attrapé quelque chose ? On échangeait avec des légumes, du fromage ». Mais ce n'était pas pour réjouir sa maman, Hélène. « Ma mère me disait : tu n'as pas honte ? J'avais 80 collets… »
« Que des claques »

Cette école buissonnière l'occupait davantage que sa scolarité. « Quand je suis sorti de l'école en 1947-48, je ne savais pas écrire, je ne recevais que des punitions et des claques ». Cet hyperactif trouvait pourtant sans cesse un moyen de se distinguer. « Je me souviens avoir mis cinq-six pétards dans une boîte. Je l'ai mise dans le fourneau. Et quand elle a explosé, il y avait de la poussière partout ».

Et peu importe le danger auquel il pouvait s'exposer, le jeune Hassenforder affichait une telle insouciance que l'occupation allemande elle-même ne l'effrayait pas. « Pendant que les Allemands allaient à la bouffe, j'avais piqué sept revolvers. Et puis le garde champêtre a fait une annonce : les armes devraient être rapportées, sinon le village serait évacué ». Une scène qu'il raconte en alsacien. « Et ma mère me disait : Tu vas nous apporter au cimetière ! J'y suis allé, je les avais planquées dans une tombe. J'ai relevé la pierre tombale avec un cric, mais j'avais des gants ». C'est avec la même inconscience qu'il enlevait des mines dans la forêt de la Hardt, avec ses copains. « Un d'entre nous s'est fait prendre, il a été déporté à Auschwitz, où je suis allé trois fois. J'en suis sorti avec le mouchoir à la main ».

En ces temps de guerre, les jeux étaient parfois liés aux armes. « On s'amusait à la roulette russe. Moi, je mettais le canon dans la main. Et une fois, je suis allé à vélo à Colmar pour faire sortir la balle ». En novembre 1944, il quitte le domicile durant un mois, le temps de la convalescence. Du sang d'encre, sa maman n'a eu de cesse de s'en faire.
« J'allais au boulot à vélo »

Sept mois plus tard, il empile divers explosifs dans un abri, le souffle est si fort que Roger Hassenforder, qui a allumé la mèche, est projeté à terre pour un nouveau séjour, durant six mois à Mulhouse.

Et que dire de ces trois vaches peintes en bleu blanc rouge…

C'est dans la cité du Bollwerk qu'il s'adonne à la pratique de la bicyclette. « J'étais peintre comme mon père Oscar, et j'allais au boulot à vélo à Mulhouse, j'y arrivais avant lui, qui se déplaçait en voiture ». La compétition, c'est aussi à Mulhouse qu‘il l'a découverte en 1947. « J'ai pris le tram pour aller de Sausheim à Mulhouse, il y avait une course place du 14-Juillet, j'ai charrié les coureurs. Ils m'ont dit : Toi, avec ta grande gueule, t'as qu'à essayer. Je me suis cassé la gueule dans un virage, tout le monde se foutait de moi. J'ai refait un tour. (Il regarde sa montre). Ils n'en revenaient pas de mon temps. J'en ai fait un autre et j'ai fait encore mieux. J'avais un don ». Licencié à l'UC Mulhousienne à partir de 1949, il a soufflé des premières places que sa famille d'asthmatiques n'aurait pu espérer.

Dès octobre 1950, le service militaire continue de mettre sur la voie du cyclisme Roger Hassenforder, qui en profite pour apprendre le français. « Je suis allé au régiment à Reims, au 4e Cuirassier, où je suis devenu ‘'Hassen''. Sur le circuit automobile a eu lieu le Trophée Simplex, on était 250 au départ. Il y avait une dizaine de sélectionnés pour l'Alsace, je suis allé les chercher à la gare. Je leur ai dit que j'allais gagner, ce que j'ai fait. Les directeurs sportifs se sont jetés sur moi. Quelqu'un m'avait dit de ne pas signer et qu'Antonin Magne était un gars sérieux ». Le Haut-Rhinois a entamé sa carrière de cycliste professionnel avec cet ancien double vainqueur du Tour de France, en 1931 et 34.
« Je me suis défoncé pour le maillot jaune »
Natif de Sausheim, le cycliste Roger Hassenforder brillant et plein de panache a eu de nombreuses victoires entre 1953 et 1959. « La classe à l'état pur », disait de lui Félix Lévitan, directeur du Tour de France.
Il a surtout marqué le monde du cyclisme par ses quatre cents coups, ses facéties, son extravagance.
Ce tempérament anti-conformiste, qui le situait, d'après Pierre Chany entre Louison Bobet et Fernand Raynaud, a eu une extraordinaire popularité auprès du public qui le fit ainsi entrer dans la légende du cyclisme.

Prénom: Roger
Nom de famille: Hassenforder
Nationalité Francaise 


Date de naissance: 23 juillet 1930
Lieu de naissance: Sausheim alsace France 
Professionnel: 1952-1965


Surnoms
Dolle Hassen
Clown van de Elzas  
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Ne raconte-t-on pas partout quelques unes de ses pitreries ? Des exemples ?
Il ne compte plus les fois où, après s'être échappé, il se cache dans un champ, laissant le peloton courir vainement après lui, tandis qu'en dernière position, il s'amuse comme un fou.
Une autre anecdote, racontée par l'auteur lui-même, cette fois ?
« Un jour, j'ai ramassé une pleine musette de pommes vertes que j'avais été cueillir dans les arbres. J'ai battu tout le monde. Tous les gars avaient la colique. Moi pas : je m'étais bien gardé d'en manger. »
" J'ALLAIS AU BOULOT A VELO "
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C'est dans la cité du Bollwerk qu'il s'adonne à la pratique de la bicyclette. « J'étais peintre comme mon père Oscar, et j'allais au boulot à vélo à Mulhouse, j'y arrivais avant lui, qui se déplaçait en voiture ». La compétition, c'est aussi à Mulhouse qu‘il l'a découverte en 1947. « J'ai pris le tram pour aller de Sausheim à Mulhouse, il y avait une course place du 14-Juillet, j'ai charrié les coureurs. Ils m'ont dit : Toi, avec ta grande gueule, t'as qu'à essayer. Je me suis cassé la gueule dans un virage, tout le monde se foutait de moi. J'ai refait un tour. (Il regarde sa montre). Ils n'en revenaient pas de mon temps. J'en ai fait un autre et j'ai fait encore mieux. J'avais un don ». Licencié à l'UC Mulhousienne à partir de 1949, il a soufflé des premières places que sa famille d'asthmatiques n'aurait pu espérer.

Dès octobre 1950, le service militaire continue de mettre sur la voie du cyclisme Roger Hassenforder, qui en profite pour apprendre le français. « Je suis allé au régiment à Reims, au 4e Cuirassier, où je suis devenu ‘'Hassen''. Sur le circuit automobile a eu lieu le Trophée Simplex, on était 250 au départ. Il y avait une dizaine de sélectionnés pour l'Alsace, je suis allé les chercher à la gare. Je leur ai dit que j'allais gagner, ce que j'ai fait. Les directeurs sportifs se sont jetés sur moi. Quelqu'un m'avait dit de ne pas signer et qu'Antonin Magne était un gars sérieux ». Le Haut-Rhinois a entamé sa carrière de cycliste professionnel avec cet ancien double vainqueur du Tour de France, en 1931 et 34.
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" HOMMAGE A MON AMI ROGER HASSENFORDER "

un peloton de quelque 80 personnes masquées composé de la famille, dont sa fille Olivia et sa sœur Monique, de proches et d'anciens cyclistes a rendu un dernier hommage à Roger Hassenforder, décédé dimanche à Colmar à l'âge de 90 ans, lors de ses obsèques ce vendredi à l'église de l'Invention-de-la-Sainte-Croix de Kaysersberg. Le contexte sanitaire a freiné nombre de personnes à venir le saluer une dernière fois, ce qui n'a pas empêché l'émotion. Outre les fleurs jaunes du Tour de France, dont il a porté le maillot de leader durant quatre jours en 1953, celles de la commune de Sausheim, en présence de son maire Guy Omeyer, ou encore celles du restaurant éponyme, Michel Callot, le président de la Fédération française de cyclisme, était représenté par Jean-Claude Claudel, président du comité du Grand Est.

Au cours de la cérémonie, le prêtre Alain Riegert a rappelé le parcours extraordinaire de Roger Hassenforder en tant que champion cycliste avec « une empreinte indélébile sur le Tour de France », mais aussi « la relation fusionnelle avec sa fille Olivia après le décès de sa femme Rolande en 2012 », l'un des moments marquants de sa vie au même titre que la disparition de sa petite-fille Julie, qui l'avait « à jamais ébranlé avec une plaie qui n'avait jamais cicatrisé ». Et d'ajouter : « Le fil conducteur de sa vie était l'amour jusqu'à son dernier souffle en présence de sa fille Olivia. […] Merci Monsieur Roger Hassenforder et bon voyage ».Jean-Paul Weibel, le président de l'Association des anciens cyclistes d'Alsace, auxquels Roger Hassenforder rendait visite à l'assemblée annuelle, a alors lu une lettre. « Le fait que nous habitions tous les deux à Kaysersberg a fini par créer des liens particuliers, mais très forts, ce qui me rend d'autant plus triste. Pour tous les coureurs alsaciens, tu restes à jamais leur idole. […] Tu as été l'égal des plus grands. “La classe à l'état pur'' disait de toi Felix Lévitan, le directeur à l'époque du Tour de France. […] Coureur brillant et plein de panache, il est vrai que tu as surtout marqué le monde du cyclisme par ta gouaille, tes facéties, tes 400 coups, ton extravagance. […] Pour masquer ta timidité naturelle, tu t'étais forgé ce comportement qui t'a rendu si célèbre. […] Salut Rogi ». Ces mots auront touché Maurice Koehler, ancien président du comité d'Alsace.

En présence du maire délégué de Kaysersberg, Jean-Jacques Gsell-Herold, l'ancien premier magistrat Pascal Lohr a pris la parole pour souligner  que « Roger était dans l'action, il nous a montré la voie ». L'émotion est encore montée d'un cran avec le témoignage d'une autre Kaysersbergeoise, Marie-Solange : « J'ai vu Roger la veille de son décès, c'est un homme qui nous donne des leçons, il est parti serein, presque en souriant, je ne l'oublierai jamais ». Elle n'est pas la seule.

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